Apologétique
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La Prostituée de Babylone de l'Apocalypse est arrivée !

Source: vaticancatholique.com

Apocalypse 17:4 – « La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, parée d'or, de pierres précieuses et de perles, ayant en sa main une coupe d'or pleine de l’abomination et de l’impureté de sa fornication. »

Aucun des points qui vont suivre n’est nécessaire pour prouver que la secte Vatican II et ses antipapes ne sont pas catholiques. Les preuves doctrinales exposées tout au long de ce livre le prouvent en détail. Cependant, les points qui suivent sont intéressants et éclairants, car ils aident à expliquer davantage la raison pour laquelle cette crise catastrophique se déroule, et ce qu'il faut en faire.

Apocalypse 17:1 - « Alors vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, disant : Viens, je te montrerai la condamnation de la grande Prostituée, qui est assise sur les grandes eaux. »

Les chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse font des prophéties saisissantes au sujet d’une « grande Prostituée, » ou « Prostituée de Babylone, » qui s’élèvera dans les derniers jours de la cité aux sept collines. Rome fut construite sur sept collines. Voilà pourquoi à travers l’histoire, Rome était identifiée comme la cité aux sept collines mentionnée dans l’Apocalypse. Sur ce fondement, les protestants, au cours des siècles, ont accusé l’Église catholique d’être la Prostituée de Babylone. Mais les protestants ont tort, bien sûr, parce que l’Église catholique est l’épouse immaculée du Christ, l’unique et vraie Église qu’Il a fondée. Ce que décrit la Prostituée de Babylone est une épouse contrefaite – une Contre-Église catholique – qui s’élèvera dans les derniers jours pour tromper les catholiques (les vrais fidèles), détruire la foi et commettre la fornication spirituelle.

1. La Prostituée est assise sur les grandes eaux

Comme nous l’avons déjà vu, la grande Prostituée est assise sur plusieurs eaux. L’Apocalypse nous donne des indices sur la nature de ces eaux.

Apocalypse 17:15 - « Il me dit encore : Les eaux que tu as vues, et où la prostituée est assise, sont des peuples, des nations et des langues. »

« ... des peuples, des nations, et des langues » évoquent une influence mondiale, quelque chose ayant une influence dans tous les confins de la terre. Ce qui vient immédiatement à l’esprit est Rome et l'Église catholique. La mission universelle de l'Église catholique a incorporé des fidèles de tous les peuples, nations et langues.

Pape Pie XII, Fidei donum ; 21 avril 1957 : « Mère de toutes les nations et de tous les peuples, non moins que de tous les individus, l’Église, Sancta Mater Ecclesia... » [1]

Et puisque Rome est le siège de l'Église universelle, si Rome était prise par un antipape imposant une nouvelle religion, elle pourrait alors influencer dans son infidélité spirituelle la quasi-totalité des peuples, des nations et des langues. Voilà pourquoi la Prostituée est assise sur des peuples, des nations et des langues. D’ailleurs, le concile de Trente confirme infailliblement notre intuition avec une spécificité alarmante : les eaux sur lesquelles est assise la Prostituée sont associées à l'étendue quasi-universelle qu’aurait une Église catholique contrefaite des derniers jours, si un antipape ou une série d’antipapes réussissaient à s’emparer de Rome.

Pape Pie IV, Concile de Trente, S. 22, sur le Saint Sacrifice de la Messe : « Le saint concile avertit ensuite que l'Église a prescrit aux prêtres de mêler de l'eau au vin que l'on doit offrir dans le calice, aussi bien parce que l'on croit que le Seigneur Christ a fait ainsi que, aussi, parce que de son côté a coulé de l'eau en même temps que du sang, ce que le sacrement rappelle par ce mélange. Et puisque, dans l'Apocalypse de saint Jean, les eaux sont dites être les peuples [Apocalypse 17:1,15], ainsi est représentée l'union du peuple fidèle avec le Christ, sa tête. » [2]

Notez que le concile de Trente déclare infailliblement que les eaux dans Apocalypse 17:1,15 représentent l'union du peuple fidèle avec le Christ ; en d'autres termes, l'Église catholique. La grande Prostituée est assise sur ces eaux ! Par conséquent, c’est un dogme de foi que la grande Prostituée est assise sur l'Église catholique, c’est-à-dire qu’elle gêne, entrave et tente de se substituer à celle-ci. C’est une description parfaite de la fausse Église qui a surgi avec le Concile Vatican II, qui trompa avec succès la majorité du monde en leur faisant croire qu’elle est la véritable Église catholique.

Comprendre que les « eaux » de l'Apocalypse représentent les peuples, les nations et les langues de l'Église catholique, pourrait être la clé pour comprendre d'autres versets importants du livre de l’Apocalypse. Par exemple, Apocalypse 18:17 parle de la façon dont capitaines et matelots ont déploré la destruction de la grande cité.

Apocalypse 18:17-18 – « En une heure ont été anéanties de si grandes richesses ! Tous les pilotes, tous ceux qui naviguent sur le lac, les matelots et tous ceux qui font le commerce sur la mer, se sont tenus au loin, et ont crié, voyant le lieu de son embrasement, disant : Quelle cité semblable à cette grande cité ? »

Les pilotes, les matelots, et ceux qui font le commerce sur la mer représentent ceux qui travaillent pour les âmes dans l'Église catholique, c'est à dire les prêtres, les religieux, etc. Ils déplorent la désolation de Rome et se demandent comment celle-ci a pu tomber aussi bas en un laps de temps si court.

2. La Prostituée est assise sur la ville aux sept montagnes

Apocalypse 17:9 – « Or en voici le sens, lequel renferme de la sagesse : Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise ; ce sont aussi sept rois. »

Comme déjà indiqué, Rome fut construite sur sept collines. Puisque la grande Prostituée est assise sur la ville aux sept collines, la grande Prostituée est assise sur Rome elle-même - le centre de l'unité dans l'Église catholique et la maison des pontifes romains.

Pape Benoît XIV, Apostolica constitutio ; 26 juin 1749 : « ... l'Église catholique est signifiée uniquement par la Ville de Rome, dans laquelle la présence corporelle de cet apôtre [Pierre] est soigneusement révérée... » [3]

Fait intéressant, Rome ne cède place à la grande Prostituée que dans les derniers jours – c.-à-d. après la Révolution Vatican II. Voilà pourquoi la Prostituée n’est mentionnée que dans le livre de l'Apocalypse. Et c'est la raison pour laquelle la sainte Écriture parle de la chute de Babylone.

Apocalypse 18:2 – « Et il cria avec force, disant : Elle est tombée, la grande Babylone, et elle est devenue une demeure de démons, et une retraite de tout esprit impur, de tout oiseau immonde et qui inspire de l’horreur. »

Babylone était historiquement considérée comme un nom de code pour Rome.

1 Pierre 5:13 – « L'Église qui est dans Babylone, élue comme vous, et Marc, mon fils, vous saluent. »

Les spécialistes de la Bible pensent que saint Pierre écrivait cette épître depuis Rome, qu'il nomme « Babylone. » Par conséquent, Rome est Babylone, et Babylone est tombée. Mais si elle est tombée, c’est qu’à un moment donné elle se dressait fièrement. Et n’est-ce pas vrai ? Car avant sa chute, Rome (Babylone) fut le rempart du catholicisme et le centre de la chrétienté - la grande cité, la grande ville.

Apocalypse 17:18 – « Et la femme que tu as vue est la grande ville qui règne sur les rois de la terre. »

Certains peuvent se demander : « Si Rome est la “grande ville”, alors pourquoi Apocalypse 11:8 dit que la grande ville est le lieu où fut crucifié Notre-Seigneur, Jérusalem ? » La réponse est qu'il ne dit pas ça :

Bible catholique, Vigouroux, Apocalypse 11:8– « Et les corps [des deux témoins] seront gisants sur la place de la grande cité, qui est appelée allégoriquement Sodome et Égypte, où même [kai] leur Seigneur a été crucifié. »

Bible protestante, Segond 21, Apocalypse 11 :8– « Leurs cadavres seront laissés sur la place de la grande ville appelée symboliquement Sodome et Égypte, là même [kai] où leur Seigneur a été crucifié. »

Remarquez que, contrairement à ce que certains ont prétendu, l'Apocalypse n’indique pas clairement que les deux témoins (que certains décrivent comme Pierre et Paul) sont tués dans la cité même où Notre-Seigneur a été crucifié. Notez que le passage pourrait très bien signifier que la grande cité est appelée Sodome et Égypte et même là où leur Seigneur a été crucifié. [N.d.T. : le mot grec Kai pour « où même/là-même » renforce ce fait car il veut dire « et, » « aussi » [4]]. En d'autres termes, la grande cité, Rome, est désignée comme « Sodome, » « Égypte » et même aussi « Jérusalem » (où leur Seigneur a été crucifié), à cause de ses immoralités ! C’est logique quand on considère que Rome était réputée pour sa corruption. Par conséquent, ce passage ne prouve pas clairement, comme l'ont suggéré certains, que Jérusalem doit être la grande cité.

Une autre considération est qu’à l’heure actuelle le Corps Mystique du Christ est crucifié depuis et dans Rome, donc en ce sens il serait également juste de dire que Rome est le lieu où Notre-Seigneur est crucifié dans Son Corps Mystique.

La grande cité est Rome. Historiquement, aucune autre ville n’a régné sur les rois de la terre comme l’a fait Rome, qui a une primauté spirituelle et ecclésiastique à laquelle toute nation doit être soumise.

Pape Léon XII, Quod hoc ineunte ; 24 mai 1824 : « Venez donc dans cette sainte Jérusalem, ville sacerdotale et royale que le sacré siège de Pierre fit capitale du monde. En vérité, elle règne plus largement par religion divine que par domination terrestre. » [5]

Que les rois de la terre veuillent l'accepter ou non, toute créature humaine doit être soumise à la puissance spirituelle de l'Église catholique qui (lorsqu’il y a un vrai pape) est exercée depuis Rome.

Pape Boniface VIII, Unam sanctam ; 18 nov. 1302, ex-cathedra : « En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain. » [6]

Donc, la chute de la grande cité est la chute de Rome de la foi catholique. Ce n'est pas la chute de l'Église catholique, car l'Église catholique peut exister sans Rome. Elle peut être réduite à un petit restant de fidèles, comme il est prédit par Notre-Seigneur quand Il parle de la fin du monde (Luc 18:8). Par contre, Rome ne peut pas exister sans le catholicisme. Sans ce dernier, elle ne devient ni plus ni moins que la « demeure de démons, une retraite de tout esprit impur, de tout oiseau immonde et qui inspire de l’horreur. » (Apo. 18:2).

Notre-Dame de La Salette ; 19 sep. 1846, apparition approuvée par l'Église catholique : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist. »

3. La Prostituée est une femme

Apocalypse 17:6-7 - « Et je vis cette femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus. Or je fus surpris, quand je l’eus vue, d’un grand étonnement. Alors l’ange me dit : Pourquoi t’étonnes-tu ? C’est moi qui te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, et qui a sept têtes et dix cornes. »

Si c’est vrai que la Prostituée de Babylone est la fausse Église catholique qui commença par la Révolution Vatican II (comme le montrent de façon écrasante les preuves dans ce livre), il serait logique que cette entité apocalyptique soit décrite comme une femme, pour la faire contraster avec une autre femme - son antithèse - l'Église catholique.

Pape Boniface VIII, Unam sanctam ; 18 nov. 1302 : « “Une seule est ma colombe, ma parfaite ; elle est unique pour sa mère, préférée de celle qui lui a donné le jour.” [Can. 6:8] ; ce qui représente l'unique corps mystique dont la tête est le Christ, du Christ en effet, en tant que Dieu. » [7]

4. La Prostituée est une mère

Apocalypse 17:5 - « Et sur son front un nom écrit : Mystère ; la grande Babylone, la mère des fornications et des abominations de la terre. »

Les catholiques se sont toujours référés à l'Église comme leur mère.

Pape Léon XIII, Satis cognitum ; 29 juin 1896 : « Aimons le Seigneur notre Dieu, aimons Son Église : Lui comme un père, elle comme une mère. » [8]

Pape Pie XI, Mortalium animos ; 6 jan. 1928: « Si, comme ils le répètent, ils désirent se joindre à nous et aux nôtres, pourquoi ne se hâteraient-ils pas d'aller vers l'Église, “mère et maîtresse de tous les fidèles du Christ.” » [9]

Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi ; 29 juin 1943: « Assurément notre pieuse Mère brille d'un éclat sans tâche dans les sacrements où elle engendre ses fils et les nourrit ; dans la foi qu'elle garde toujours à l'abri de toute atteinte... » [10]

L'Église romaine est d’ailleurs spécifiquement appelée la « mère et maîtresse » de toutes les églises (c.-à-d., de toutes les églises particulières en communion avec l'Église catholique universelle).

Pape Léon XIII, Exeunte iam anno ; 25 déc. 1888: « ... l'Église romaine, mère et maîtresse de toutes les Églises... » [11]

Il est bien évident que l'Apocalypse décrive la Prostituée de Babylone comme la « mère des fornications, » parce que la Contre-Église remplace Rome, où préside normalement un vrai pape sur la Mère l'Église. Rome est devenue la mère fornicatrice dans une Église catholique contrefaite des derniers jours quasi-universelle. Et nous le voyons en pleine action : l'apostasie et la fornication spirituelle de la Contre-Église commencent à Rome, et se propagent ensuite dans toutes les églises locales de la secte de contrefaçon. Par exemple : l'indifférentisme religieux pratiqué à Rome se propage dans le reste de la fausse Église.

Ainsi, tout comme l'Église catholique est notre pieuse Mère, la Prostituée est la Mère des fornications. Et, comme l'Église catholique est la Mère de tous les fidèles du Christ, la Prostituée est la Mère de tous les infidèles du Christ : ceux qui ont abandonné l'Église et accepté la nouvelle religion Vatican II.

5. La Prostituée est vêtue de pourpre et d'écarlate

Apocalypse 17:4 – « La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles, ayant en sa main une coupe d’or pleine de l’abomination et de l’impureté de sa fornication. »

Un cardinal vêtu d'écarlate et un évêque vêtu de pourpre
Un cardinal vêtu d'écarlate et un évêque vêtu de pourpre

Apocalypse 18:16 – « Et disant : Malheur ! Malheur ! Cette grande cité, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierreries et de perles ! »

Un cardinal vêtu d'écarlate et un évêque vêtu de pourpre
Un cardinal vêtu d'écarlate et un évêque vêtu de pourpre

C’est probablement l’un des versets les plus révélateurs de l’Apocalypse. Dans l’Église catholique, les évêques portent des vêtements de couleur pourpre et les cardinaux portent de l’écarlate (du rouge) ! Remarquez qu’ils sont « vêtus » de ces couleurs.

Cardinaux (vêtu d'écarlate en haut) et évêques (vêtu de pourpre) en bas, au Vatican
Cardinaux (vêtu d'écarlate en haut) et évêques (vêtu de pourpre) en bas, au Vatican

En choisissant de décrire la Prostituée de Babylone comme une femme « vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, » Dieu nous donne une indication claire que la Prostituée est vêtue des couleurs du véritable épiscopat et cardinalat. Dieu nous donne une indication claire que la Prostituée est vêtue de ces couleurs parce qu’elle donne extérieurement toutes les apparences d’être la vraie Église du Christ – elle a des diocèses, une hiérarchie, la propriété de l’Église, des vêtements, des cérémonies, des « sacrements, » un « pape, » etc. - mais intérieurement c’est une fraude. C’est une description parfaite de l’Église de la secte Vatican II, la Contre-Église de la fin des temps, qui est vêtue des couleurs du catholicisme (apparaissant comme telle pour la plupart), mais intérieurement c’est une fausse religion complètement apostate.

6. La Prostituée tient une coupe d'or dans sa main

Apocalypse 17:4 – « La femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles, ayant en sa main une coupe d’or pleine de l’abomination et de l’impureté de sa fornication. »

Dans l’Église catholique, les prêtres célébrant la saint Sacrifice de la Messe ont pour obligation d’utiliser un calice, si possible fait d’or. Ce n’est pas une coïncidence que la Prostituée ait une coupe d’or dans sa main. La Prostituée, comme d’habitude, imite, joue et prétend être l’Église catholique ; mais elle ne l’est pas. Un prêtre catholique offre le calice d’or rempli du précieux sang de Notre-Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. La Prostituée offre quant à elle une coupe (un calice) remplie d’abominations et d’impuretés – le vin invalide de la Nouvelle Messe !

Ce verset se réfère particulièrement au Novus Ordo Missae (la Nouvelle Messe), qui ne contient pas le sang de Jésus-Christ, mais une offrande n’étant qu’abomination à Ses yeux.

Apocalypse 18:6 - « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. »

Fait intéressant, la Bible protestante Darby, dans le même passage de l’Apocalypse dit : « Donnez-lui comme elle vous a donné, et doublez-lui le double, selon ses œuvres ; dans la coupe qu'elle a mixtionnée, versez-lui le double. »

Le mot « mixtionnée » vient de « mixtion, » qui signifie « mélanger. » [12] Dans la Messe catholique, l'Église mélange l'eau avec le vin dans le calice.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Exultate Deo, S. 8 ; 22 nov. 1439 : « Le bienheureux pape Alexandre, le cinquième à partir du bienheureux Pierre dit en effet “Dans les offrandes des sacrements qui au cours des solennités des messes sont offertes au Seigneur, que soient offerts en sacrifice seulement du pain et du vin mêlé d'eau. Car dans le calice du Seigneur on ne doit pas offrir seulement du vin ou seulement de l'eau, mais un mélange des deux, parce que les deux, c'est-à-dire le sang et l'eau ont coulé du flanc du Christ”, lit-on. Puis aussi parce que cela convient pour signifier l'effet de ce sacrement qui est l'union du peuple chrétien au Christ. L'eau en effet signifie le peuple selon ce passage de l'Apocalypse : nombreuses eaux... nombreux peuples [Apocalypse 17:15]... donc quand dans le calice se mêlent le vin et l'eau, le peuple est uni au Christ et la foule des fidèles est attachée et jointe à Celui en qui elle croit. » [13]

Le symbolisme d'Apocalypse 18:6 – faire un mélange dans une coupe - ne pouvait pas être plus évident sans révéler alors le mystère du verset. C'est une référence évidente à la Messe, qui a été complètement pervertie par la Prostituée. Dans sa coupe, elle n'a rien que de l’impureté et de l'abomination à offrir à Dieu (Apo. 17:4). En plus, ce verset (18:6) fait référence à un point spécifique de la Messe : le mélange du vin et de l'eau. Cette action de mélange signifie l'union du peuple chrétien avec le Christ (l'Église catholique), comme l’a défini le pape Eugène IV au concile de Florence. Comme nous l’avons montré, c'est la signification précise qui fut retirée dans la consécration de la Nouvelle Messe, la rendant par là invalide !

Par conséquent, dans le même verset, Dieu révèle que la Prostituée mène une prostitution spirituelle massive dans des domaines concernant la Messe catholique et l'Église catholique dans son ensemble. C’est une description saisissante de la secte Vatican II : la Contre-Église de la fin des temps.

7. La Prostituée est caractérisée par la corruption et la prostitution

Apocalypse 17:1 - « Alors vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, disant : Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur les grandes eaux, Avec laquelle les rois de la terre se sont corrompus, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. »

Apocalypse 18:3 - « Parce que toutes les nations ont bu du vin de la colère de sa prostitution ; et les rois de la terre se sont corrompus avec elle, et les marchands de la terre se sont enrichis de l’excès de son luxe. »

Ici, le terme employé par la Bible catholique Vulgate est « prostitution. » Selon votre traduction, vous trouverez le terme « fornication, » synonyme de prostitution. C’est un fait avéré que quand le terme fornication est utilisé dans les saintes Écritures, il décrit souvent l’idolâtrie et l’infidélité spirituelle.

Exode 34:16 – « Tu ne prendras point de femmes d’entre leurs filles pour tes fils, de peur qu’après qu’elles-mêmes auront forniqué, elles ne fassent forniquer aussi tes fils avec leurs dieux. »

Juges 2:17 – « Forniquant avec des dieux étrangers, et les adorant. Bientôt ils abandonnèrent la voie par laquelle avaient marché leurs pères ; et entendant les commandements du Seigneur, ils firent tout le contraire. »

Beaucoup d’autres passages pourraient être cités pour montrer que les Écritures décrivent l’infidélité spirituelle et l’idolâtrie comme la fornication, la corruption et la prostitution. Lorsque dans ce contexte, une « grande prostituée » commet une fornication mondiale, ceci indique clairement une apostasie de la seule vraie foi. Comme nous l’avons prouvé dans ce livre, une apostasie de la seule vraie foi et une acceptation de faux dieux/religions idolâtres, est exactement ce qui caractérise le plus la Contre-Eglise Vatican II et l’apostasie Vatican II. C’est placer sur un pied d’égalité avec le vrai Dieu de l’Eglise catholique les « dieux » démoniaques du panthéon des religions mondiales.

La fornication qui a commencée de Rome l'apostate et ses antipapes (ci-dessus) s'est propagée et a s'est imprégnée dans le monde entier (ci-dessous), comme nous l'avons montré.

La Prostituée de Babylone est à ce point coupable de fornication spirituelle que c’est l'action qui lui donne son nom – « Grande Prostituée. » Avec une telle description, Dieu met directement en contraste la Prostituée avec l'Église catholique, car l'Église est une femme caractérisée par sa fidélité indéfectible à son Époux, Jésus-Christ.

Pape Pie XI, Mortalium animos ; 6 jan. 1928 : « Car jamais au cours des siècles, l'Épouse mystique du Christ n'a été souillée, et elle ne pourra jamais l'être, au témoignage de saint Cyprien : “L'Épouse du Christ ne peut commettre un adultère: elle est intacte et pure. Elle ne connaît qu'une seule demeure ; par sa chaste pudeur, elle garde l'inviolabilité d'un seul foyer”. » [14]

Ainsi, tout comme la Prostituée est tristement célèbre pour son impureté, l'Église catholique est connue pour sa chasteté.

Pape St. Sirice, épître (1) Directa ad decessorem à Himérius ; 10 fév. 385 : « Et pour cette raison il [Jésus] a voulu que la forme de l'Eglise dont il est l'Epoux, brille de la splendeur de la chasteté, de manière qu'il puisse la trouver... “sans tache ni ride” [Éph. 5:27] au jour du jugement, lorsqu'il viendra à nouveau. » [15]

L'Église est « l'Épouse immaculée du Christ. » La « grande Prostituée » ne représente rien d’autre que la plus grande moquerie de l’Épouse Immaculée de Jésus-Christ.

Pape Hadrien Ier, Concile Nicée II ; 787 : « ... le Christ notre Dieu, après avoir pris pour Épouse la sainte Église catholique, sans tâche ni rides, a promis de veiller sur elle, et il a affirmé à ses saints disciples : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. » [16]

8. La Prostituée s’est séparée de son Époux

Apocalypse 18:7 – « Autant elle s’est glorifiée et a été dans les délices, autant multipliez ses tourments et son deuil ; parce qu’elle dit en son cœur : Je suis reine, je ne suis point veuve, et je ne serai point dans le deuil. »

Dans un autre verset des plus étonnants, l'Apocalypse nous indique que la Prostituée dit d’elle-même, « Je suis reine, je ne suis point veuve. » Elle n'est pas veuve, parce que son (ex-) Époux n'est pas mort.

Apocalypse 1:17-18 – « Et lorsque je l'eus vu, je tombai à ses pieds comme mort. Mais il mit sa main droite sur moi, disant : Ne crains point, je suis le premier et le dernier, Et celui qui vit ; j’ai été mort, mais voici que je suis vivant dans les siècles des siècles, et j’ai les clefs de la mort et de l’enfer. »

L’Époux de l'Église est Jésus-Christ. La Prostituée étant une Église de contrefaçon qui a rompu avec l'Église catholique, elle avait donc Jésus-Christ pour époux jusqu'à ce qu'elle se soit séparée de Jésus-Christ en quittant Ses traditions et Ses enseignements. Au lieu d'être une épouse fidèle, la Prostituée est devenue sa propre reine, contente d’imposer aux autres sa propre volonté et sa gloire, ses propres enseignements et sa religion.

Mais bien que la Prostituée se soit séparée de l'Église catholique en formant une religion et une « Église » de son propre cru, l'Épouse du Christ - l'Église catholique - garde toujours l'union avec Son Époux, même si la majorité du monde l'a quittée pour rejoindre la Prostituée.

Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi ; 29 juin 1943 : « C'est là aussi une erreur; car le Sauveur ne s'unit pas seulement son Église comme une Épouse très chère, mais encore, en elle, les âmes de chacun des fidèles, avec lesquelles il est très désireux de s'entretenir intimement, surtout après la sainte Communion. » [17]

9. La lumière de la lampe ne luira plus dans la Prostituée

Apocalypse 18:23 - « La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus entendue chez toi ; car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements. »

La « lumière de la lampe » est une référence à la lampe du sanctuaire qu’on trouve dans les églises catholiques. Cette lampe signifie la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. On ne trouve que difficilement cette lampe dans les églises Vatican II. Dans la plupart des cas, elle a été déplacée sur le côté ou à l’arrière de l’église. Mais, bien plus que le déplacement de la lampe sanctuaire, Apocalypse 18:23 indique qu’on ne trouve plus la présence réelle du Christ (l’Eucharistie valide) dans l’église Vatican II.

« La voix de l’époux et de l’épouse » dans Apocalypse 18:23 est une référence au Christ et Son Église.

Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi ; 29 juin 1943 : « ... l'Apôtre des Gentils [St. Paul] qui, tout en unissant d'un lien merveilleux le Christ et son Corps mystique, les oppose pourtant l'un à l'autre comme l'Époux et l'Épouse [Éph. 5:22-23]. » [18]

S'il y avait encore le moindre doute quant à l’identité de l'Époux et de l'Épouse, le pape Pie XII l’enlève en citant saint Paul. Jésus-Christ est l'Époux ; et son corps mystique, l'Église, est Son Épouse immaculée. Lorsque l'Apocalypse fait référence à la voix de l'Époux et de l'Épouse, c'est une confirmation supplémentaire que la Prostituée de Babylone est la secte Vatican II – la Contre-Église, qui a abandonné l'enseignement (ou la voix) de l'Époux (Jésus-Christ) et de l’Épouse (Son Église).

10. Le son de la flûte ne s’entend plus dans la Prostituée

Apocalypse 18:22 – « Et la voix des joueurs de harpes, des musiciens, des joueurs de flûte et de trompette, ne sera plus entendue en toi... »

Peu de gens savent aujourd'hui que « les trompettes et les harpes étaient les instruments standards pour la musique liturgique à l'époque de saint Jean, comme les orgues le sont aujourd'hui en occident. » [19] En incluant les trois principaux instruments de musique liturgique catholique à travers l'histoire, saint Jean nous avertit que la musique traditionnelle liturgique catholique dans son ensemble « ne sera plus entendue » dans la Prostituée. N’est-ce pas devenu réalité ?

Nous avons déjà montré que depuis Vatican II, le chant grégorien, notre magnifique tradition musicale, a été remplacé par tous les types de musique et d’instruments profanes au monde.

C'est tellement grave, qu’à l’heure actuelle on peut rentrer dans une église « catholique, » moderne, et y entendre de tout et n’importe quoi, des tambours bruyants aux guitares électriques. On pourrait même y entendre de la musique rock. Pourtant, ce qui est probablement le plus décevant dans tout ceci, c'est que la plupart des gens ne réalisent pas que ces églises « catholiques » modernes ne sont absolument pas catholiques, mais appartiennent entièrement à la Prostituée de Babylone.

11. Le monde entier est ivre du vin de sa prostitution

Apocalypse 18:3 - « Parce que toutes les nations ont bu du vin de la colère de sa prostitution ; et les rois de la terre se sont corrompus avec elle, et les marchands de la terre se sont enrichis de l’excès de son luxe. »

Apocalypse 14:8 – « Et un autre ange suivit, disant : Elle est tombée, elle est tombée, cette grande Babylone, qui a fait boire à toutes les nations du vin de la colère de sa prostitution. »

Apocalypse 16:19 - « Et la grande cité fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint de la grande Babylone pour lui donner le calice du vin de sa colère. »

Apocalypse 17:1-2 - « ... Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur les grandes eaux ; avec laquelle les rois de la terre se sont corrompus, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. »

La Prostituée de Babylone est condamnée à plusieurs reprises pour prostitution en relation avec le vin. Pourquoi cela ? Comme nous l’avons montré, c'est le changement dans la partie de la consécration du vin qui rend la Nouvelle Messe invalide !

Pape St. Pie V, De defectibus, ch. 5, pa.1 : « Les paroles de la consécration, qui sont la FORME de ce Sacrement, sont celles-ci : Ceci est mon corps. Et : Car ceci est le calice de mon sang, nouvelle et éternelle alliance, mystère de foi, qui pour vous et pour beaucoup sera répandu en rémission des péchés. Or, si quelqu’un venait à retirer, ou altérer quoi que ce soit dans la FORME de la consécration du Corps et du Sang, et dans ce changement de paroles la [nouvelle] formulation ne parvenait pas à signifier la même chose, il ne consacrerait pas le sacrement. »

Ce qui explique que la Prostituée est condamnée pour des violations faites au vin, c’est que des changements invalidants ont été portés à la PARTIE DU VIN dans les paroles de consécration de la Nouvelle Messe. Pour le dossier complet sur la Nouvelle Messe, reportez-vous au chapitre 10 de la Partie I. Ces modifications apportées à la partie du vin dans la consécration rendent invalides les deux consécrations. L’Église Vatican II a véritablement « fait boire à toutes les nations du vin de la colère de sa prostitution. » (Apocalypse 14:8)

12. La Prostituée est ivre du sang des saints et des martyrs

Pape Léon XIII, Au milieu des sollicitudes ; 16 fév. 1892 : « [Plusieurs fois] ... les chrétiens, par le simple fait qu’ils étaient chrétiens, non pour aucune autre cause, se voyaient forcément placés dans cette alternative : ou l’apostasie ou le martyre. » [20]

Apocalypse 17:6 - « Et je vis cette femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus. Or je fus surpris, quand je l’eus vue, d’un grand étonnement. »

Apocalypse 18:24 – « Et dans cette ville a été trouvé le sang des prophètes et des saints, et de tous ceux qui ont été tués sur la terre. »

On peut dire que la Prostituée est ivre du sang des saints et des martyrs à plusieurs niveaux. Le premier qui vient à l’esprit est l’œcuménisme tel que pratiqué par la secte Vatican II. Avant Vatican II, l’œcuménisme se référait à l’effort apostolique pour convertir le monde au catholicisme. Aujourd’hui, il se réfère à l’effort de rassembler toutes les religions en une seule sans opérer de conversion, en respectant toutes les religions comme égales.

Pape Léon XIII, Custodi di quella fede ; 8 déc. 1892 : « Qu’on les reconnaisse à leurs fruits et qu’on s’en éloigne, et ainsi qu’on laisse toute relation familière non seulement avec les impies et les libertins déclarés qui portent au front le caractère de la secte, mais encore avec ceux qui se déguisent sous le masque de la tolérance universelle, du respect pour toutes les religions, de la manie de concilier les maximes de l’Évangile avec celles de la Révolution, le Christ avec Bélial, l'Église de Dieu avec l'Église sans Dieu. » [21]

L’œcuménisme va directement contre la vérité divinement révélée que les dieux des religions non-catholiques sont des démons (Psa. 95 :5 ; 1 Cor. 10 :20), et il place le Christ au même niveau que Lucifer. Tout au long du livre, nous avons exposé le faux-œcuménisme de la secte Vatican II. La secte Vatican II considère comme plus ou moins bonnes et dignes de louanges les fausses religions. Dès lors, elle blasphème la mémoire des saints et des martyrs qui eurent leur chair déchirée par des crochets de fers, leurs corps donnés aux lions et leurs têtes tranchées parce qu’ils refusaient de compromettre - ne serait-ce que d'un iota - leur foi ou de dire que « toutes les religions sont vraies ou égales. » Elle se moque aussi de tous les sacrifices des saints qui donnèrent leur vie pour la prêtrise, la vie religieuse, le travail missionnaire... Tout ça n’était pas nécessaire selon la secte Vatican II.

Pape St. Grégoire le Grand : « La sainte Église universelle enseigne qu'il n'est pas possible d'adorer vraiment Dieu sauf en elle, et affirme que tous ceux qui sont en dehors de celle-ci ne seront pas sauvés. » [22]

Parce que Margaret Clitherow refusait d’accepter la secte anglicane et sa « Messe » – mais qu’au lieu de cela, contre les lois pénales, elle invitait des prêtres catholiques chez-elle, elle fut martyrisée en se faisant réduire en bouille sous une large porte, alourdie par des poids. Ce type d’exécution est si douloureux qu’il est appelé « châtiment rude et sévère. » Elle souffrit tout ça parce qu’elle ne voulait pas accepter l’anglicanisme. Par contre, la secte Vatican II enseigne que les anglicans sont des camarades « chrétiens » qui n’ont pas besoin de conversion ; et que leurs « évêques, » invalides, sont en fait de vrais évêques de l’Église du Christ. La secte Vatican II enseigne que son martyre n’avait pas de sens. Elle est donc ivre du sang des saints et des martyrs.

Combien sont les martyrs, comme saint Thomas Moore, à avoir donné leur vie pour un seul article de la foi catholique ? L’œcuménisme rend insensé et vain le versement de leur sang.

Pape Léon XIII, Satis cognitum ; 29 juin 1896 : « Ceux donc qui écoutaient Jésus, s'ils voulaient arriver au salut, avaient le devoir, non seulement d'accepter en général toute Sa doctrine, mais de donner un plein assentiment de l'âme à chacune des choses qu'Il enseignait. Refuser, en effet, de croire, ne fût-ce qu'en un seul point, à Dieu qui parle, est contraire à la raison. » [23]

Voilà pourquoi il est dit que la secte Vatican II est ivre du sang des saints et des martyrs (Apocalypse 17:6, 18:24) ; et tous ceux qui soutiennent cette activité antéchrist - maintenant dirigé par François - sont tout autant ivres.

Ce qui est aussi fascinant est que l’Apocalypse mentionne que les martyrs crient sous les autels.

Apocalypse 6:9 – « Lorsqu’il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui ont été tués à cause de la parole de Dieu, à cause du témoignage qu’ils avaient. Et ils criaient d’une voix forte, disant : Jusques à quand, Seigneur (le saint et le véritable), ne ferez-vous point justice et ne vengerez-vous point notre sang de ceux qui habitent la terre ? »

Il est prescrit que les Messes catholiques soient dites sur des autels contenant les reliques des martyrs ! Donc il est parfaitement logique que les martyrs crient sous l'autel ! Leurs vies sont moquées par la secte Vatican II, l’œcuménisme et l’acceptation de fausses religions. Ils ne crient pas seulement contre l’œcuménisme interreligieux qui ridiculise leur sacrifice, mais aussi contre l’abomination liturgique qui a lieu directement sur leurs reliques, dans la Nouvelle Messe. Cette citation saisissante des Écritures devrait aussi montrer aux protestants que l’Église catholique est l’unique et vraie Église.

Apocalypse 18:20, le jugement de Dieu sur la prostituée – « Ciel, réjouis-toi sur elle, et vous aussi, saints apôtres et prophètes, parce que Dieu vous a fait pleinement justice d’elle. »

Conclusion sur la Prostituée de Babylone

Selon nous, il est bien évident que la secte Vatican II est la Prostituée de Babylone prophétisée dans les Écritures. Et contrairement à ce que croient les hérétiques protestants, le fait qu’il soit prédit dans l'Écriture que la Rome ecclésiastique apostasiera la foi catholique dans les derniers jours, prouve, plutôt que ne réfute, l'authenticité de l'Église catholique. Puisque la tribulation de la fin des temps aura pour objectif premier de tromper le vrai fidèle, et de miner la vraie foi.

Apocalypse 11:2 - « Mais le parvis qui est hors du temple, laisse-le, et ne le mesure pas, parce qu’il a été abandonné aux gentils, et ils fouleront aux pieds de la cité sainte pendant quarante-deux mois. »

Il convient de noter que « quarante-deux mois » (Apocalypse 11:2), « mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 12:6), et « un temps et des temps, et la moitié d’un temps » (Apocalypse 12:14) et trois ans et demi sont considérés par certains érudits comme symboliques de quelque période de persécution.

Luc 21:34-35 - « Faites donc attention à vous, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la crapule, l’ivresse et les soins de cette vie, et que ce jour ne vienne soudainement sur vous. Car, comme un filet, il enveloppera tous ceux qui habitent sur la face de la terre. »

Un filet est un dispositif utilisé pour attraper des animaux. Or, si le filet des derniers jours implique une fausse Église catholique installée depuis Rome, et une invasion spirituelle de la cité sainte (Rome), alors que l’ « animal » que le Diable essaye d'attraper est le catholicisme traditionnel. C'est une autre preuve que la Religion catholique est la seule et vraie religion.

C’est notre espérance que cette preuve scripturale contre l'Église Vatican II renforcera les catholiques dans leur opposition à celle-ci. Les prophéties bibliques qui indiquent notre situation actuelle, permettent aussi aux catholiques d'avoir une meilleure compréhension de la façon dont Dieu considère les développements et les événements de ces cinquante dernières années.

Mais surtout, l'Apocalypse dévoile la fausse résistance à cette apostasie, même chez les soi-disant traditionalistes, qui gardent pour référence cette Église prostituée, qui leur demande de rester unis à ses antipapes et à la secte Vatican II. Leur fausse résistance les maintient directement dans le sein, le ventre de la Prostituée. Par leur propre profession, ils sont encore obstinément unis à la « Mère des fornications. » Ils confondent toujours la Grande Prostituée et l’Épouse Immaculée de Christ. Ils entachent une résistance pure et immaculée à la Prostituée en restant coller à son abominable domination.

Apocalypse 18:4-5 - « J’entendis une autre voix du ciel, qui dit : sortez de Babylone, mon peuple, de peur que vous n’ayez part à ses péchés, et que vous ne receviez de ses plaies ; parce que ses péchés sont parvenus jusqu’au ciel, et que Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »

S’ils ne rompent pas complètement avec la Grande Prostituée, ces gens perdront leurs âmes dans le feu éternel pour avoir blasphémé contre l'Église du Christ-Roy, qui n'a aucune camaraderie avec les œuvres de ténèbres, aucune part avec le non-croyant, et aucune concorde avec la femme de l'iniquité. Bien que la plupart du monde ait été englouti par la Grande Prostituée, l’Épouse Immaculée de Notre-Seigneur existe toujours dans toute sa pureté, bien qu'elle ait été réduite à une poignée de fidèles et qu’elle soit passée dans la clandestinité. Cette femme, le reste de l'Église catholique des derniers jours, est décrite dans le chapitre 12 de l'Apocalypse après la vision de la femme enveloppée du soleil, Notre-Dame de Fatima.

Apocalypse 12:6 - « Et la femme s’enfuit dans le désert où elle avait un lieu préparé par Dieu, pour y être nourrie mille deux cent soixante jours. »

Apocalypse 12:14 - « Mais les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât dans le désert en son lieu, où elle est nourrie un temps et des temps, et la moitié d’un temps, hors de la présence du serpent. »

Si vous ne l’avez pas encore rejointe, vous devez rejoindre ce reste de l’Église catholique dans le désert. Vous devez garder la foi « qui a été déjà transmise aux saints » (Jude 1:3), et vous rapprocher de Dieu en recevant les vrais sacrements, et en pratiquant la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et au saint Rosaire.

Apocalypse 12:17- « Et le dragon s’irrita contre la femme, et il alla faire la guerre à ses autres enfants qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. »

Apocalypse 14:12 - « Ici est la patience des saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. »

[1] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh , 1990, V. 4 (1939-1958), p. 327, n° 46.

[2] Peter Hünermann, Heinrich Denzinger, Enchiridion Symbolorum, Symboles et définitions de la Foi catholique, 38e éd., Éd. française, Éditions du Cerf, Paris, 2010, n° 1748.

[3] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh , 1990, V. 1 (1740-1878), p. 28, n° 4.

[4] Internet, enseignemoi.com, strong grec et hébreu, kai.

http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-grec-kai-2532.html

[5] The Papal Encyclicals, V. 1, p. 206, n° 6.

[6] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 875.

[7] Heinrich Denzinger, The Sources of Catholic Dogma, Thirtieth Edition, B. Herder Book. Co., 1957, n° 468.

[8] Léon XIII, Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, encycliques, brefs, etc. (Éd.1893), Hachette livre / BnF, Paris, 1893-1904, T. 5, p. 55.

[9] Pie XI, Lettre encyclique Mortalium Animos contre l’œcuménisme, Association Saint-Jérôme, Bruxelles, 1987, p.31.

[10] Pie XII, Lettre encyclique Mystici Corporis Christi, Le Corps Mystique de Jésus-Christ, Bonne Presse, 1943, p. 36.

[11] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh , 1990,V. 2 (1878-1903), p. 403.

[12] Internet, Dictionnaire Larousse.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/mixtion/51854

[13] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 1320.

[14] Mortalium animos, p. 29.

[15] Denzinger, Éd. du Cerf, n° 185.

[16] G. Alberigo, Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, Éd. française, Éditions du Cerf, Paris, 1994, T. II-1 (de Nicée à Latran V), p. 299.

[17] Mystici Corporis Christi, p. 49.

[18] Mystici Corporis Christi, p. 47.

[19] Scott Hahn, The Lamb's Supper, Doubleday, 1999, p. 120.

[20] Léon XIII, Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, encycliques, brefs, etc. (Éd.1893), Hachette livre / BnF, Paris, 1893-1904, T. 3, p. 115.

[21] Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, T. 3, p.169.

[22] The Papal Encyclicals, V. 1, p. 230.

[23] Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, T. 5, p. 19.

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