Dans la Tradition
Pape Pie XI, Rerum omnium perturbationem, 26 janvier 1923 : “Ce saint n’était autre que François de Sales, évêque de Genève et docteur de l’Église universelle. Comme ces brillants exemples de perfection et de sagesse chrétiennes dont Nous venons de parler, il semblait avoir été spécialement envoyé par Dieu pour lutter contre les hérésies engendrées par la Réforme. C’est dans ces hérésies que nous découvrons les débuts de cette apostasie de l’humanité de l’Église, dont les effets tristes et désastreux sont déplorés, jusqu’à l’heure actuelle, par tout esprit juste.” 1
Pape Léon XIII, Officiorum ac munerum, fév. 1897 : “Bientôt s’éleva une tempête plus redoutable, et il fallut s’opposer avec une vigilance et une énergie croissantes à la contagion des hérésies. C’est pourquoi le même Léon X, puis Clément VII, interdirent, sous les peines les plus graves, de lire ou de conserver les livres de Luther.” 2
P. Perrone, Controverses à l’usage du peuple : “Les Protestants peuvent-ils savoir avec certitude, de combien de livres se compose la Bible, si les livres sacrés sont réellement inspirés de Dieu et s’ils sont parvenus jusqu’à nous intégralement et sans corruption ?
Non. Dans leur système, ils ne le savent, ni ne peuvent le savoir. Car, une fois l’autorité de l’Eglise et sa tradition rejetées, ils n’ont plus aucun moyen de savoir avec certitude quels sont ces livres, s’ils sont inspirés ou s’ils ne le sont pas; s’ils contiennent la parole de Dieu ou celle de l’homme, et enfin, s’ils sont arrivés jusqu’à nous dans leur entier et sans être falsifiés.” 3
P. Perrone, Controverses à l’usage du peuple : “… le Protestantisme, n’est autre chose que l’irréligion et le libertinage, voilés sous de belles paroles. C’est le plus terrible fléau qui pèse sur l’humanité. Il conduit sourdement la société ù l’anarchie et à la dissolution, pour aller aboutir enfin au plus implacable despotisme.”
P. Perrone, Controverses à l’usage du peuple : “Vous croyez que ces gens [les protestants] incrédules et sans mœurs ont quelque souci de la religion ! La religion leur importe peu. S’ils se servent des mots de Religion réformée, de pur Évangile, de Christianisme primitif, c’est uniquement pour jeter un voile sur leurs turpitudes et sur les nouveautés d’un autre genre qu’ils se proposent d’introduire. Le Protestantisme n’est autre chose dans leurs mains qu’un moyen plus facile pour arriver à l’irréligion, à la licence, au libertinage et à l’incrédulité. Au bout de tout cela se trouvent le communisme et le socialisme.”
Sainte Térèse d’Avila : “O Ciel ! quand je vis mon adorable Maître dans un endroit ouvert de tous côtés, et presque dans la rue, à une époque où il est exposé à tant d’outrages de la part de ces malheureux luthériens, de quelle angoisse ne fut pas saisi mon coeur !” 4
Sainte Térèse d’Avila : “… une des grandes consolations de la vie pour moi, c’est de voir une église de plus, surtout quand je songe au nombre de celles que détruisent les luthériens.” 5
Sainte Térèse d’Avila, à propos des images :
“Ayant lu dans un livre qu’il y a de l’imperfection à posséder des images travaillées avec art, je me déterminai à n’en plus garder une de genre, qui était dans ma cellule ; et cette lecture me confirma dans la pensée où j’étais auparavant que la pauvreté oblige à n’avoir que des images de papier. Mais Notre Seigneur me dit dans un moment où je ne pensais point à cela : “Ma fille, cette mortification n’est pas bonne. De la pauvreté ou de la charité, laquelle est meilleure ? Puisque c’est l’amour qui l’emporte, tu ne dois ni te priver, ni priver les Religieuses de tout ce qui peut l’exciter en vos âmes. Le livre que tu as lu, ne condamne que les ornements recherchés dont on enrichit les images, et non les images elle-mêmes.
Une ruse du démon à été d’enlever aux Luthériens tous les moyens qui peuvent porter à la piété ; c’est ainsi qu’il les jette dans la voie de la perdition. Ma fille, maintenant plus que jamais mes fidèles doivent s’efforcer de faire le contraire de ce qu’il font.”” 6
Sainte Térèse d’Avila, suite à sa vision de l’Enfer : “Cette vision a fait naître en moi une indicible douleur à la vue d e tant d’âmes qui se perdent, et en particulier de ces luthériens que le baptême avait rendus membres de l’Église.” 7
Père Marchese, Vie de saint Pierre d’Alcantara : “Cependant que le B. P. s’occupait à de si saints exercices, il sentit réveiller en son coeur plus violemment qu’auparavant le désir d’accomplir ses projets sur ce qu’il entendait dire des furieux ravages que faisait dans l’Eglise l’impie Luther, qui vomissant plus que jamais son venin en différents endroits de la chrétienté, s’acquérait un grand nombre de sectateurs, et établissait sa doctrine diabolique avec d’étranges progrès. C’est pourquoi voulant arrêter le cours des malheurs de l’Eglise, que plusieurs abandonnaient pour prendre parti sous les infâmes enseignes de cet hérétique, son zèle le portait à arborer l’étendart de la Croix, sous lequel il voulait que ses religieux combatissent dans la pratique d’une discipline plus rigoureuse et plus parfaite.
De plus il souhaitait de pouvoir passer, s’il ç’eût été la volonté de Dieu, dans les pays du monde les plus éloignés, pour retirer les âmes des ténèbres de l’infidèlité, afin de dédommager le ciel de la perte qu’il faisait de tant d’autres, qui reconçaient à la Foi, et embrassaient l’hérésie.” 8
Père Marchese, Vie de saint Pierre d’Alcantara : “… il était vivement touché des malheurs effroyables, où l’Eglise se trouvait plongée de son temps au sujet de la pernicieuse doctrine de Luther. Il affectait sur toutes choses de faire connaître aux peuples l’obligation indispensable qu’ils avaient d’obéir au Pape…” 9
Père Marchese, Vie de saint Pierre d’Alcantara : “Cependant que le B. P. s’occupait à de si saints exercices, il sentit réveiller en son coeur plus violemment qu’auparavant le désir d’accomplir ses projets sur ce qu’il entendait dire des furieux ravages que faisait dans l’Eglise l’impie Luther, qui vomissant plus que jamais son venin en différents endroits de la chrétienté, s’aquérait un grand nombre de sectaters, et établissait sa doctrine diabolique avec d’étranges progrès.
C’est pourquoi voulant arrêter le cours des malheurs de l’Eglise, que plusieurs abandonnaient pour prendre parti sous les infâmes enseignes de cet hérétique, son zèle le portait à arborer l’étendart de la Croix, sous lequel il voulait que ses religieux combatissent dans la pratique d’une discipline plus rigoureuse et plus parfaite.” 10
P. W. Devivier S. J., 1907 : “Les premiers fondateurs du protestantisme furent, dès l’origine, en plein désaccord entre eux en matière de croyance, et ces divergences doctrinales ne firent que s’accentuer toujours davantage. Chez leurs disciples, elles se multiplièrent au point que l’on put dire, presque à la lettre, que la diversité des croyances égalait celle des individus : quot capita, tot sensus.
Luther lui-même en faisait l’aveu dès l’année 1525 : “Il y a presque autant de sectes et de croyances que de têtes, écrivait-il : celui-ci ne veut pas du baptême, celui-là rejette le sacrement de l’autel, cet autre place un monde entre le monde actuel et le jour du jugement, quelques-uns enseignent que le Christ n’est pas Dieu. Il n’est pas d’individu, si grossier soit-il, qui ne se prétende inspiré du Saint-Esprit, et qui ne donne pour prophéties ses imaginations et ses rêves.” 11
Papal Encyclicals Online, consulté le 25 avril 2023. Original : “This saint was no less a person than Francis de Sales, Bishop of Geneva and Doctor of the Universal Church. Like those brilliant examples of Christian perfection and wisdom to whom We have just referred, he seemed to have been sent especially by God to contend against the heresies begotten by the Reformation. It is in these heresies that we discover the beginnings of that apostasy of mankind from the Church, the sad and disastrous effects of which are deplored, even to the present hour, by every fair mind.” vatican.va ↩︎
Roger A., t. 5, p. 11. ↩︎
Onclair 1857, pp. 12-13. ↩︎
Onclair 1857, p. 39. ↩︎
Onclair 1857, p. 40. ↩︎
Bouix 1857, t. 2, p. 51. ↩︎
Bouix 1857, t. 2, p. 249. ↩︎
Bouix 1857, t. 1, p. 62. ↩︎
Bouix 1862, p. 78. ↩︎
Marchese 1670, p. 92. ↩︎
Marchese 1670, p. 268. ↩︎