Apologétique
Visitez le site vaticancatholique.com pour des informations cruciales sur la foi catholique traditionnelle.

Bienheureux Simon de Trente, massacré par les Juifs

Martyrologe romain, 24 mars : “A Trente, le martyre de saint Siméon, enfant, cruellement massacré par les Juifs, et qui depuis brilla par d’éclatants miracles.” 1

*Annales des Frères Mineurs, 1680 :“Le bienheureux frère Bernardin de Feltre prêchait à Trente, et défendait souvent à ses auditeurs le commerce avec les Juifs; il y avait sur ce temps un médecin de cette nation appellé Tobie, et une femme nommée Brunete, qui se rendaient fort familiers dans toutes les maisons; frère Bernardin avertissait souvent les Chrétiens de se défier d’eux, mais cet avis était mal reçu; plusieurs lui en voulurent mal, et crurent que son soupçon était mal fondé; comme il vit qu’on voulait pas profiter de ses conseils, il protesta publiquement qu’avant la fête de Pâques on verrait des preuves évidentes de la méchanceté de ces deux personnes, et de l’importance des précautions qu’il leur enseignait; sa prophétie se trouva véritable, car le mardi de la semaine Sainte qui tombait le 20 de mars, les Juifs résolurent de tuer un enfant Chrétien pour boire son sang dans leur cérémonie du pain sans levain : le médecin Tobie prit le soin de trouver cette innocente victime, et en déroba un qui n’avait que deux ans et trois mois; il le porta dans leur Synagogue, et sur le minuit ces perfides commencèrent à martyriser cette pauvre créature d’une façon plus que barbare; car chacun coupait avec des ciseaux un morceau de sa chair, pour la manger, et buvait du sang qui coulait de cette plaie; après ce cruel tourment ils le crucifièrent, et percèrent tout son corps avec des aiguilles : cependant la mère affligée cherchait partout son fils avec des cris et des larmes, et les autres petits enfants commancèrent à crier d’eux mêmes par la ville, que les Juifs avait massacré celui qui était perdu.

Le bienheureux frère Bernardin fortifiait le témoignage de ces bouches innocentes, et assurait publiquement avec grande hardiesse, que les Juifs avaient commis ce crime; enfin après plusieurs recherches la chose fut vérifiée, et le Pape envoya Jean Salam de Bresse célèbre jurisconsule pour punir ces infâmes meurtriers; et les reliques du petit innoncent qui se nommait Simon furent recueillies, et traitées avec l’honneur dû à un Martyr.” 2


  1. Carnandet 1866, p. 157. ↩︎

  2. Castet 1680, t. 6, pp. 335-336. ↩︎

0%