Dans la Tradition

Pape Grégoire XVI, Summo Iugiter Studio, 1832 : “La sainte Église universelle enseigne qu’il n’est possible d’adorer vraiment Dieu qu’en elle et affirme que tous ceux qui sont en dehors d’elle ne seront pas sauvés.” ¹

Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, p. II-II, q. 10, a.3 : “Et il est impossible, en effet, que celui qui a une fausse idée de Dieu, le connaisse sous ce rapport, puisque Dieu n’est pas ce qu’il en pense pas cette idée.” ²

Pape Calixte III, voeux solennels pour l’inauguration de son règne, 1455 : “Moi, le Pape Calixte III, je promets et je fais vœu à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, à la Mère de Dieu toujours vierge, aux Saints Apôtres Pierre et Paul, et à toute la milice céleste, que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, même, s’il le faut, par le sacrifice de ma vie, aidé par le conseil de mes dignes frères, pour reconquérir Constantinople, qui en punition du péché de l’homme a été prise et ruinée par Mahomet II, le fils du diable et l’ennemi de notre Rédempteur crucifié. “De plus, je fais le vœu de délivrer les chrétiens languissant dans l’esclavage, d’exalter la vraie Foi et d’extirper de l’Orient la secte diabolique du réprouvé et infidèle Mahomet. Car là, la lumière de la Foi est presque complètement éteinte. Si je t’oublie, ô Jérusalem, que ma main droite soit oubliée. Que ma langue s’attache à ma mâchoire, si je ne me souviens pas de toi. Si je ne fais pas de Jérusalem le commencement de ma joie, que Dieu et son saint Évangile m’aident. Amen.” ³

Pape Eugène IV, Concile de Bâle, sess. 19, 1434 : “De plus, nous espérons qu’avec l’aide de Dieu, un autre avantage profitera à la communauté chrétienne; car de cette union, une fois établie, il y a l’espoir que de très nombreux membres de l’abominable secte de Mahomet se convertiront à la foi catholique.” ⁴

Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, p. II-II, q. 12, a.1 : “En effet, si quelqu’un se faisait circoncire ou qu’il adorât le tombeau de Mahomet, il passerait pour un apostat.” ⁵

Pape Benoît XIV, Quod Provinciale, sur les noms musulmans, 1754 : “Le Conseil provincial de votre province d’Albanie, vénérables frères et fils bien-aimés, s’est tenu en 1703 pendant le pontificat de Notre prédécesseur le Pape Clément XI. Il a décrété très solennellement dans son troisième canon, entre autres, comme vous le savez, que les noms turcs ou mahométans ne doivent être donnés ni aux enfants ni aux adultes dans le baptême…

Cela ne devrait pas être difficile pour aucun d’entre vous, vénérables frères et fils bien-aimés, car aucun des schismatiques et des hérétiques n’a été assez téméraire pour prendre un nom mahométan, et à moins que votre justice ne soit plus abondante que la leur, vous n’entrerez point dans le royaume des Cieux.” ⁶

Pape Léon XII, Ubi Primum, 1824 : “Il est impossible au Dieu véritable, qui est la vérité même, le meilleur, le plus sage pourvoyeur et le rémunérateur des hommes bons, d’approuver toutes les sectes qui professent de faux enseignements souvent incompatibles et contradictoires, et de conférer des récompenses éternels sur leurs membres. Car nous avons une parole plus sûre du prophète, et en vous écrivant, nous annonçons la sagesse parmi les parfaits; pas la sagesse de ce monde, mais la sagesse de Dieu dans un mystère. Par elle nous sommes instruit, et par la foi divine nous tenons un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, et qu’aucun autre nom sous le ciel n’est donné aux hommes si ce n’est le nom de Jésus-Christ de Nazareth dans lequel nous devons être sauvés. C’est pourquoi nous professons qu’il n’y a pas de salut hors de l’Église.” ⁷

Pape Pie II, lors de son allocution à l’occasion de la procession de la tête de saint André, le 12 avril 1462 : “Détourne la colère du Très-Haut contre les Turcs et les barbares impies qui méprisent Notre-Seigneur Jésus-Christ.” ⁸

Pape Clément V, Concile de Vienne; 1311-1312 : “Pour l’offense du nom divin et la honte de la foi chrétienne, il arrive que, dans certaines régions du monde soumises à des princes chrétiens, où des sarrasins habitent avec des chrétiens, parfois à part, parfois mêlés à eux, leurs prêtres, appelés en langue vulgaire Zabazala, invoquent et annoncent à haute voix le nom de Mahomet, dans leurs temples ou mosquées, où les sarrasins se réunissent afin d’adorer le perfide Mahomet, et ceci chaque jour, à des heures déterminées, à partir d’un lieu élevé, et qu’ils y professent publiquement certaines paroles en son honneur… de plus, en un lieu où a été autrefois inhumé un sarrasin que les autres sarrasins vénèrent comme un saint et auquel ils adressent un culte… ce qui n’abaisse pas peu notre foi et engendre un grave scandale dans le cœur des fidèles.

Puisque ces choses qui déplaisent à la majesté divine ne doivent plus être tolérées, avec l’approbation du saint concile, Nous défendons avec la plus grande rigueur qu’elles se produisent désormais à l’intérieur des territoires des chrétiens… Nous enjoignons… à tous et chacun des princes catholiques… d’éliminer totalement de leurs territoires et de veiller à ce que soit éliminée la honte que ce qui précède entraîne pour eux-mêmes et pour les autres fidèles… Nous interdisons expressément que quiconque relevant de leur autorité s’aventure… d’invoquer ou à professer publiquement… le nom sacrilège de Mahomet… Ceux qui oseront agir en sens contraire seront corrigés de telle manière… que les autres, terrorisés par leur exemple, seront éloignés de la même présomption.” ⁹

Pape Léon X, cinquième concile du Latran, session 12, 16 mars 1517 : “Ils traitent la voie de la vraie lumière et du salut avec un mépris total et un aveuglement totalement inflexible… les Turcs et d’autres infidèles… Ils traitent la voie de la vraie lumière et du salut avec un mépris total et un aveuglement totalement inflexible…” ¹⁰